Les influenceurs, des médias à part entière ?

Parlons des interneteurs

Les influenceurs, des médias à part entière ?

Sur le web nous sommes tous des influenceurs potentiels. Nous possédons tous des zones de visibilité et d’échange comme les réseaux sociaux, les blogs, etc.

Notre audience et notre influence varie en fonction de notre expertise et de notre exposition.

Les influenceurs possédant d’importantes communautés peuvent toucher beaucoup de personnes en très peu de temps, ce qui intéresse fortement les marketeurs et les marques pour faire la promotion de leur produits/services.

En plus de la publicité « achat d’espace publicitaire » qu’il est possible de faire sur son blog, sa chaîne Youtube et sur ses réseaux sociaux, les influenceurs qui travaillent avec et pour des marques peuvent se faire rémunérer.

Les influenceurs deviennent alors pour la plupart des médias à part entièreen possédant leur propre audience et en faisant de la publicité avec leur ligne éditoriale et leur univers qui leur est propre.

Comme nous l’avons vu précédemment, les consommateurs ne font plus confiance aux marques et c’est pour cela que le marketing d’influence est en train d’exploser.

En 2015, l’étude d’AUGURE a permis de démontrer qu’en Europe, 30% des influenceurs sont rémunérés tandis qu’aux Etats-Unis ils sont plus de 54%.

Il n’existe pas de règle dans ce domaine. La marque et l’influenceur doivent se mettre d’accord si il est intéressant de rémunérer ou non.

Selon le baromètre d’Edelman, la confiance des consomateurs n’a jamais été aussi basse envers les marques et les médias : moins de 47% de la population accorde sa confiance aux entreprises et aux médias traditionnels.

Travailler avec un ou plusieurs influenceurs est donc plus que jamais essentiel.

Cependant il faut bien faire attention de faire la différence entre acheter la loyauté, et le fait de rémunérer un blogueur professionnel ou un influenceur pour faire la création et la promotion de contenus commandités, ou participer à un événement. Une campagne de recommandations n’aura pas nécessairement le même impact, en longévité et en résultats, qu’une relation à long terme développée avec les leaders d’une communauté, comme le révélait une autre étude de Traackr. Dans chacun des cas, la réputation et la crédibilité à protéger n’est pas la même. Dans ce sens, on doit établir la distinction entre les « influenceuratis », les ambassadeurs et les leaders d’opinion, pour mieux comprendre leur réelle portée.

Il existe différents moyens de collaborer avec un influenceur :

– Le placement de produit ;

– L’événement ;

– Le faire participer à une opération.

Si le blog reste un média pertinent pour développer un discours, raconter dans le détail ses expériences, les archiver dans des rubriques, les consulter à l’envie et à tout moment, d’autres formats de prise de parole se sont largement développés. Ils sont naturellement investis par les blogueurs, selon leurs objectifs.

Pour certains, il s’agira de créer du trafic sur leur blog, en rédigeant des posts Facebook aux allures de teasers, de décliner leurs messages en images (sur Pinterest ou Instagram) ou encore de s’essayer à un mode de communication plus instantanée avec leur communauté (via Twitter). La sphère d’influence s’étend donc désormais bien au-delà du seul blog. Un nouveau terrain de jeu, plus vaste et affinitaire, dont les auteurs s’emparent avec succès. Et les enjeux sont de taille : travailler de nouveaux contenus, intéresser des communautés différentes de celles qui les suivent habituellement, renforcer leur présence en ligne et leur référencement naturel, s’adapter aux nouveaux formats (photo, vidéo…)comme à de nouvelles temporalités (live sur Twitter et Instagram, archives et contenu sur Facebook et Pinterest…). En résumé : se rendre incontournable, en se trouvant au bon endroit, au bon format et au bon moment.

Les usages évoluent et les blogueurs traditionnels ne peuvent donc plus faire l’impasse sur les réseaux sociaux, qui se multiplient. Pour continuer de capter l’attention de leurs communautés, ils doivent donc les accompagner là où elles se trouvent désormais, afin de leur apporter toujours plus de pertinence dans le contenu, mais aussi de confiance et d’affinité. Reste à trouver le bon mix. Et, comme pour toute diversification digitale, il n’y a pas de règle du type 50% sur le blog, 40% sur Facebook, 5% sur Pinterest et 5% sur Twitter. En la matière, rien ne vaut le « test & learn » : suivre ses intuitions, adapter son discours en fonction des canaux de communication…

Pour faire évoluer sa communauté, l’accroître et la diversifier, le rich media est aujourd’hui incontournable.

En effet, le blogueur en tant que tel n’existe plus. Il est désormais tout autant un twittos, un instagrammeur, un youtubeur… Son influence est décuplée et enrichie, ce qui en fait un interlocuteur d’autant plus intéressant pour les marques. Selon le réseau qu’il utilise pour échanger avec sa communauté, il aura un certain volume de followers, de fans ou de trafic. Il ne faut donc plus l’enfermer dans une description réductrice, qui n’est déjà plus de mise et s’apprête à devenir totalement obsolète à très court terme. Sa dénomination reste donc bien à trouver.

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